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Un nouveau quotidien

Après 1 mois et demi de silence radio, nous voici à nouveau au clavier pour partager notre aventure ! 1 mois ½ c’est long… et pourtant c’est passé si vite !!!


Nous avons commencé notre nouveau métier d’ostréiculteurs le 3 janvier dernier et depuis tout s’est enchainé très vite : la prise de possession des lieux et la découverte du matériel, la mise en route de la production, le travail sur les parcs à huitre, le démarrage des canaux de commercialisation, l’embauche d’une petite équipe et toutes les formalités administratives plus complexes les unes que les autres… On ne s’est pas ennuyés ! Et puis on a eu la chance d’avoir une petite couche de covid par-dessus tout ça, pour être sûrs de ne pas prendre un faux rythme 😉


Comme une photo vaut mille mots et qu’on a beaucoup beaucoup de choses à raconter, ce billet sera plutôt illustré pour vous faire découvrir notre nouvel environnement.


Le chantier ostréicole

C’est notre lieu de travail : salle de tri, salle de conditionnement, salle de pause, bureau, accueil du public, stockage du matériel… Il se compose d’un grand terre-plein en extérieur et d’un bâtiment surplombant la rivière d’Etel.




Les parcs à huitre

Nous avons 5 hectares de parcs à huitres situés devant notre chantier ostréicole. C’est une chance car beaucoup d’ostréiculteurs doivent naviguer un certain temps avant d’atteindre leurs parcs ! Sur les parcs, nous avons des tables sur lesquelles sont posées des poches remplies d’huitres. On vous expliquera dans un prochain billet en quoi consiste exactement le travail sur les parcs, mais ce qu’il faut retenir c’est que c’est physique ! et que c’est rythmé par les horaires des marées…. Les parcs sont visibles depuis le célèbre « chemin de Cadoudal », alors si vous vous promenez là bas à marée basse, vous nous apercevrez peut être !




Le matériel

Pour élever nos huitres nous avons besoin d’un peu de matériel propre à l’activité ostréicole : laveuse, tapis de tri, crible, tables de conditionnement, balances, tables pour les parcs, poches d’élevage…



Pour le moment nous trions les huitres à la main sur le tapis de tri. C’est une tâche quasi quotidienne qui demande beaucoup de concentration pour trier les huitres en fonction de leur poids, mais aussi pour contrôler leur qualité. La laveuse permet de nettoyer les huitres avant d’arriver sur le tapis de tri, plutôt pratique !



Les bassins

Pour stocker les huitres et les affiner, nous avons trois bassins : deux bassins dits « submersibles » qui sont sans eau lors des marées basses et un bassin dit « insubmersible » qui nous permet de conserver les huitres prêtes à être vendues. Nous avons la chance d’avoir une petite terrasse qui surplombe le bassin insubmersible, charme assuré pour les futures dégustations !




Les véhicules

Deux véhicules sont clés au quotidien : le bateau (ou chaland ostréicole) et le télescopique (manitou).

  • Le chaland nous permet d’aller sur les parcs à huitres, même avec très peu d’eau. C’est une sorte de barge plate en aluminium qui passe partout et qui peut transporter de grandes quantités de poches remplies d’huitres.

  • Le télescopique est l’outil qui va sauver notre dos pour nos vieux jours… Quasiment toute la manutention passe par le télescopique. Quand on sait qu’une poche remplie d’huitres pèse environ 10 kg et que nous en manutentionnons plusieurs centaines par jour, on comprend l’utilité pour le dos mais aussi pour la productivité d’avoir un manitou !



Nous avons aussi deux fourgons qui viennent compléter notre arsenal de véhicules. Les fourgons nous servent à transporter les huitres pour les vendre.


L’équipe

Pour nous accompagner dans notre démarrage, nous nous sommes entourés d’une petite équipe motivée et pleine d’énergie !

Jean-Baptiste et Didier nous accompagnent sur toutes les tâches de production sur le chantier et sur les parcs. Depuis qu’ils sont arrivés, la productivité sur les parcs à été multipliée par 3 et je constate que même si on prône la parité, il y a quand même certaines tâches où être un homme est bien plus avantageux ! Par exemple, pour retourner et taper une poche de 15 kg, il va falloir plusieurs minutes à mes petits bras de mouche alors que Jibé, Didier et Etienne vont mettre quelques secondes…



Pour nous aider sur la commercialisation, nous avons Johanne qui est en charge des 4 marchés hebdomadaires que nous assurons. Levée aux aurores pour aller sortir les huitres de l’eau, Johanne les vend ensuite sur les marchés de Port Louis, Ploemeur, Locmiquélic et Lanester !








J’espère que ces quelques explications vous permettent de mieux comprendre et visualiser ce qu’est devenu notre métier et notre quotidien. On revient très vite avec un nouveau post, promis !



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